Articles de chatplume
Cinéma m'était conté
- Le 30/08/2018
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Quand la soie rencontre le rêve, la beauté sa sève, alors vous et moi, nous serons : et le fou et le roi ! Oeuvre collective
REPRESENTATIONS 2026 (Dates à venir) Mais qui est donc ce groupe de farfelus qui se retrouve tous les vendredis soirs au cinéma ? Et ils bavardent, ça ! Tout y passe, leurs états d'âme, leurs p’tites émotions, leurs p’tites peurs, leur p’tit bonheur, la vie quoi ! Mais ils parlent aussi de grandeur, de beauté et de liberté. Pour couronner le tout, ces toqués de la pellicule empruntent pour s'exprimer des tirades tirées de films ! Dans cette salle obscure, la vie s’entremêle avec le Septième Art, les frontières se brouillent… Mais ces fondus de cinoche poursuivent aussi un but secret, celui de partir vers un lieu mystérieux et fantastique…
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avec : Evelyne Briand - Brigitte Collet Sandrine Decroi - Corinne Garnier Annabel Le Boité Jacques Dagorne - Etienne Garnier René Mélou - Antoine Ouvrans - Patrice Bastard
Technique : Michel Delourmel - Michel Vandeputte Voix Off : Sandrine Decroi Décor : Etienne Garnier Vidéos : KARARD et Didier Leroy |
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Comme chaque année depuis sa création, la Compagnie Chatplume reversera 80% des recettes de ses représentations à une association. Cette année nous soutiendrons France AVC 35 (Association d’aide aux patients atteints d’accidents vasculaires cérébraux). 80% des recettes leur seront versées. Les 20 ans de la compagnie Chatplume en vidéo Mais qui sommes-nous ? C’est bien de l’imaginaire que nous venons, et si le rêve était la vraie vie, et notre vie actuelle de tous les jours, juste un songe ? C’est en essayant de résoudre cette énigme que nous nous sommes dirigés un jour de février 2002 vers le monde associatif pour créer la compagnie Chatplume. Pour quoi ce drôle de nom ? Personne aujourd’hui ne le sait vraiment,… Et le premier fantôme a avoir vu le jour fut Giacomo Casanova, avec le spectacle « Casanova in love ». En adaptant certaines scènes de Fellini, d’autres de Goldoni, et le reste d’écriture pure, nous avons tourné quelques courts métranges venant ainsi épouser la mise en scène globale de ce spectacle, le premier chapitre de Chatplume fut écrit ainsi un 7 décembre 2002 à la Maison du Champ de Mars à Rennes.Composée de quelques amoureux de l’art du théâtre, la compagnie Chatplume se réunit chaque année, pour la création et la diffusion de spectacles à but caritatif. Elle rassemble aujourd’hui une quinzaine d’adhérents.
Accomplir ses rêves est un miracle en soi, mais le chemin qui va vers en est un autre également. Vous mettrez ça sur le conte à Perrault Valses et Tourments avec Maupassant
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Une Femme parfaite de Baptiste Carard - 2024 Tous les bénéfices ont été versés à AVC 35 Bande annone du spectacle Une Femme parfaite Un homme tranquille va pour rentrer chez lui après une douce balade. Arrivé à son « domicile », il croise le Professeur Desprès, après quelques échanges philosophiques et esthétiques, ce dernier lui propose de créer une Femme parfaite. Accompagné de Mademoiselle Sauvage, toute une série d’entretiens vont avoir lieu, chaque femme qui s’y présente porte en elle une partie unique et rare. Que se soit de Mesdames Magloire, Cymbale, Torcher, Certain, jusqu’à Camille Claudel, nous sommes proches du but, il n’y a aucun doute, elle existe belle et bien. Nous ne sommes pas à une découpe près. A n’en pas douter, ce spectacle décalé et à l’humour noir transportera le spectateur dans les méandres d’une certaine quête de perfection. |
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Tous les bénéfices ont été versés à Enfance et partage Dans un institut, où professeur en neurologie, docteurs et infirmières se croisent, des patients sont soumis à une nouvelle méthode thérapeutique révolutionnaire, celle imaginée par le professeur Maximilien Le Grand, la méthode dite : Tête de Crâne. « En effet, lors de courtes séances, nous présentons au patient une tête, peu importe laquelle, mais une simple tête. Tête d’oiseau, de mulet ou de souriceau, peu importe la tête pourvu qu’on ait un support. Le patient affronte de par son regard le regard de cette autre tête, et c’est là, seulement là… » |
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Valses et tourments avec Maupassant - 2016/2017 Tous les bénéfices ont été versés à Enfance et Partage, UNSED L’œuvre de Guy de Maupassant (Le Horla, Boule de suif, La maison Tellier, Mouche, Miss Harriet, Une partie de campagne, La parure, La petite Roque, Le rosier de Madame Husson, Bel ami,…) est une œuvre libre, vive, tout en s’appuyant sur un certain réalisme, voire un naturalisme provoquant, il nous entraîne vers les méandres de la nature humaine, avec humour, sensualité, pessimisme souvent, tout en passant vers l’étrange pour aller parfois jusqu’au fantastique. Pouvoir saisir l’essence de chaque nouvelle, son jus et son sujet, la traiter avec un maximum de fidélité, de réalisme, de flamboyance et de folie. Car il s’agit bien de cela. Cet auteur n’est pas tout à fait conforme à l’image de l’auteur du dix-neuvième siècle installé confortablement dans ses bottines. Il éructe, crache son venin, sous une plume alerte et virevoltante, en quelques traits, il signe et singe le visage de notre société, cette belle et parfois si encombrante nature humaine. Nous n’hésiterons pas alors à déranger, faire renaître rires, sourires, hontes, petitesses et décadences, peurs, hallucinations et craintes. Maupassant est parfois cynique, sombre, fantasque, mais jamais lointain. Nous essayerons modestement de suivre ses lignes, tout en gardant le nécessaire vacillement pour aller à sa rencontre.
Je suis un Mythoman - 2014/2015 Tous les bénéfices ont été versés à Enfance et Partage, Bénévol'âge Pièce drôle et décalée, où nous suivons en un clin d’œil les frasques de Justin Boëldieu, critique de cinéma. Ce dernier souffre de mythomanie, enfin en souffre-t-il vraiment ? C’est à se demander. Empêtré dans le quotidien avec ceux qui le composent, il semble passer à côté de tous, changeant sans cesse d’apparence, de masque, il a bien du mal à se trouver. L’amour de Coralie et la fidélité de Fulbert le majordome, réussiront-ils à lui faire prendre conscience et confiance en la vie ? Projections d’images, musiciens en live, décors et costumes recherchés, tout en effet contribue à faire de ce spectacle un beau et agréable moment souriant et jubilatoire. Ah, oui ! Avant de vous quitter, encore une question : Qui parmi vous peut me dire qu’il n’est pas un peu Mythomane ?
Tous les bénéfices ont été versés à Enfance et Partage, Téléthon « J'ai vu le jour le 5 août 1860, natif de Lee Street, Wharf Street, Leicester. La difformité que je présente au public vient de ce que ma mère fut effrayée par un Eléphant ; ma mère passait dans la rue quand un cortège d'Animaux défilait, et les gens se pressaient pour les voir. Bien malheureusement, elle fut poussée jusque sous les pieds de l'Eléphant, et elle eut grand peur ; ceci se passa pendant qu'elle était enceinte, c'est la cause de ma difformité. » Ces mots ont été écrits de la main de Joseph Merrick, dit l’homme-éléphant. Ce dernier après une enfance malheureuse, suivie d’une longue errance comme « bête de foire » est récupéré par le docteur Treves, qui le conduit pour observation à l’hôpital de Londres, et c’est là que commence pour nous le spectacle… La découverte de l’autre, une aventure d’être tout simplement, un miroir tendu au spectateur, poussant toujours plus loin les frontières de l’humanisme.
Tous les bénéfices ont été versés à Enfance et Partage Emilien, être obèse, a le sommeil agité. Une voix d’enfant lui parle, Bob… Mais la réalité le ramène toujours en force à la vie. La quarantaine, il fuit le quotidien en donnant libre cours à son imaginaire. Auteur de contes pour enfant, l’inspiration l’a quitté, et depuis, tout le blesse et le déchire. Sa compagne, Camille, s’éloigne de plus en plus, elle ne sait que faire face à ce naufrage annoncé. Cependant tout au fond de lui, une petite voix continue de parler à Emilien… Il décide alors, pour l’aider, de faire appel à tous ses personnages. L’imaginaire reprendra ainsi ses droits, et bientôt un mariage féérique est annoncé…
Tous les bénéfices ont été versés à Emmaüs Nous somme en 1914. Au début nous assistons à une photo de famille. « Attention, on ne bouge plus ! » Explosion de sels de potassium. Charles Haute-cœur est un collectionneur de collections. Il offre à sa bonne, Blanche, dont il est éperdument amoureux, un coffret afin qu’elle constitue elle-même sa propre collection d’émotions. Un déjeuner est servi en l'honneur de Paul Le Gluant, qui est invité en tant que futur gendre de Monsieur et Madame Haute-cœur. Toute une suite d'événements drôles, surréalistes et décalés va avoir lieu... à la fin de cette partie, Charles Haute-cœur décède. Saut dans le temps,... Lucie attend un bébé,... Blanche a vieilli et aime de plus en plus Antoine, le jardinier… autre vague d'événements drôles, surréalistes et décalés... une séance de spiritisme organisée sur l’initiative d’un inuit… le fantôme de Charles apparaît,… puis nous découvrons des images et des ustensiles érotiques provenant de l'étrange musée... Nouveau saut dans le temps,... C'est une scène pastorale, un pique nique en pleine nature. Nous poursuivons la découverte des collections particulières, et toujours une série d'événements drôles, surréalistes et décalés... Blanche continue de vieillir. Avant de partir définitivement avec le jardinier, elle offre au fantôme de Charles sa collection d’émotions.
Tous les bénéfices ont été versés à SOS Femmes Bien qu’intemporelle et universelle, l’action a été située à Rennes, en 1899. En quelques mots : Eugène Marie, est une sorte de bourgeois, parvenu sans scrupule. Sur le Mail, est installée la foire, avec tout son lot de manèges, d’expositions hétéroclites, et de magie émouvante… Nous découvrons Monsieur Marie au quotidien, c’est un véritable monstre, alcoolique, bagarreur, trousseur de jupons, il ne cesse d’intriguer et de malmener son monde. Monsieur Marie n’est pas à un crime près, fréquentant certains réseaux, tout lui est bon pour arriver à ses fins, calmer sa soif d’orgueil et de vanité. Pourtant un jour, voulant accentuer ses performances nocturnes, il se rend chez un Chaman, il absorbe une drogue étonnante. Pour lui alors, commence une autre vie, celle d’un homme doux, calme, et humaniste. Seulement le traitement est irrégulier, et il ne peut maîtriser ses fréquentes métamorphoses…
Tous les bénéfices ont été versés à Enfance et Partage L’univers du conte est émouvant, magique, nous sommes dans l’ailleurs. C’est un état de grâce où l’enfance redevient transparence. Nous traversons les miroirs, et allons à la rencontre de personnages, de mythes et de décors étrangers. Et pourtant, ils sont si proches, ils sont nous. C’est comme un rêve éveillé, où tout est permis, où le dormeur tend la main devant cette invisibilité de l’extraordinaire. Tout sera en suspension. Le rythme, le silence, le poids des costumes, les masques, même la poussière aura une présence significative. Nous sommes dans le mélange délicieux des styles et des genres (XVII siècle, baroque, réalité, extraordinaire, magie,…) Hors temps, nous nous attardons essentiellement sur la découverte, les dialogues et les respirations de la Belle et de le Bête. La magie aura une place prépondérante (illusions d’optique, lévitations, transformations, apparitions, disparitions,…), ainsi que la musique et les sons de toutes origines (animales, naturalistes, urbaines,…).Ce spectacle parle d’amour. Une face sombre s’éclaire devant le regard de l’être aimé. Le seul éclairage existant sera celui des bougies, ou du moins son illusion. Candélabres, lourds rideaux cramoisies, fauteuils gothiques, table richement garnie, tapis et bibliothèques aux ornements exotiques et ancestraux, le château de la Bête est un ailleurs fantasmagorique. Toute l’action du spectacle se passera chez cet étrange créature. Par projection de diapositives et de vidéos mêlées, le spectateur suivra les scènes des villageois, des sœurs, du père, et de bien d’autres encore… Le centre de l’action est resserré entre les griffes de l’animal, pointé sur l’amour qu’il porte à bout de cœur pour la Belle. La Belle, quant à elle, découvre que la Bête n’est pas forcément le monstre qu’elle a en face d’elle, à moins qu’elle ne se trouve devant un miroir.
Tous les bénéfices ont été versés au Téléthon Venise, place Saint Marc. Une femme très âgée, vêtue de noire et de corail, s’avance. Sous son visage voilé, elle nous livre ses souvenirs, elle commente les Mémoires. Des images ressurgissent du passé, elles sont drôles, légères, et pleines de malignité. Un homme également ressurgit du passé : Giacomo Casanova. Nous le suivons, tour à tour, dans un défilement de saynètes, de l’enfance en passant par sa formidable évasion des Plombs (prison Vénitienne), nous le retrouvons dans différents pays et à chaque fois, bien entendu, au bras d’une femme différente. Ou encore, d’une séance de magie chez Madame d’Urfé aux cajoleries de Nanette et Manon, de conquêtes en conquêtes, de voyages en aventures des plus coquasses, Giacomo ne se lasse jamais. Avec beaucoup de dérision sur lui-même, il se décrit face au miroir de son époque. Venise, place Saint Marc. Mais qui est cette femme âgée vêtue de noire et de corail qui continue d’avancer vers nous ? La conscience de l’aventurier ? Une veuve quelconque ? Une amante délaissée ? À l’issue de ce spectacle, nous aurons peut-être un début de réponse. La sensualité aura-t-elle rendez vous avec l’esprit ?
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